| Rotstock solo Alpes Bernoises conditions mauvaise, terrain sec, ciel bleu, cotation: F I style: randonné dénivelé: [+343] [-2663] 3006m 5ptsar Consultez les photos [20-09-2005 15:00] -Eigergletscher (2320m) [20-09-2005 16:00] -Col du Rotstock(2500m) [21-09-2005 09:45] -Col du Rotstock(2500m) BIVOUAC [21-09-2005 10:00] -Rotstock (2663m) [21-09-2005 15:00] -Alpigen (0m) [Eigergletscher |20-09-2005 15:00] - Départ. Grindelwald coupé du train obligé de passer par Wengen. Mer de nuage à 2300 je découvre la voie. [Col du Rotstock|20-09-2005 16:00] - Je repére le départ, couloir raide. Il y a des cairns et du matos un peu partout. Je suis pas le premier. Je decide de planter le bivouac a droite du col. Le rocher est bon. Me voila dans le bastion des cracks, ici la montagne semble seule, unique, d'ici on domine le nord jusqu'au pole il n'y a rien de semblable. La solitude attaque. Pourquoi suis je la, a quoi ca rime, ou est le plaisir seul? Et a elles s'ajoute le doute j'vais pas y arrivé, j'suis venu pour rien. De toutee facon j'fais'd'mon mieux et on verra. Ici j'suis mieux qu'en bas. Enfin je sens que j'aime cette montagne, entre nous il y a une histoire. C'est elle qui m'a vu faire mes premieres arme en snowboard juste à ses pieds. Puis elle a pu observer mes premier tour sur la chaine du schwarzhorn en face, finalement elle a toujours fait parti de mes reve de grandeurs et d'exploits guidé par l'exemple des illustres heckmair, terray et lachenal. 19h30 le soleil s'allonge sur une mer de brouillard seul le rotstock et le manlichen sortent le nez. je fini le thé et me prépare a dormir. [Col du Rotstock|21-09-2005 09:45] - Je me suis reveillé à 0600, un mal de dos poignant. Temps fantastique, je suis comme paralysé dans mon sac, le comme et de trop. Il me faut un moment avant de me mettre debout. Durant la nuit un éboulement descends le couloir jusqu'a 20 m de la ou je suis, je passe une partie de la nuit a angoisser. Cela m'apprendra a mieux choisir mes places de bivouac. [Alpigen |21-09-2005 15:00] - VOila 24 heures dans l'Eiger. Pas vraiment ce que j'ambitionnais mais je suis heureux d'être venu. A part le mal de dos et le mal à retrouver des raisons à ce que je fais ici, tout vas bien. Mais cette montagne est mienne. L'eiger est le genre de terrain que je recherche. J'ai fais la marche jusqu'au départ de la face nord, et des repérages pour les ostegg. Je laisse 2 paquets de biscuit, rechaud, gamelle crampons, collant, sursac. Cette montagne est passionnante, c'est le terrain de jeu ideal. ce matin j'ai indiqué la route à 5 base jumpeur. Ils recherchaient le champignon. Il ont sauté quand j'étais au pied de la face nord. Impressionnant et le bruit qui raisonne comme un avion. 2 avaient des combi flying ils sont arrivé jusqu'à alpigen. Respect. Je sens que je vais me plaire ici, y a pas a dire les toto c'est la classe. Me voila de retour sur lausanne. Cela aurait été un affront de fouler le sommet sans préliminaire. J'ai le morale faible et cela déborde sur mon physique. Le froid et la solitude deux éléments qui ne sont pas des vaccances. L'eiger est magnifique, c'est les dents du midi avec du rocher solide et quand meme les chute de rocaille. C'est aussi 1000m de paroi en plus. J'étais surpris d'apprecier autant le terrain et de ne pas etre refoulé. Je sais que j'y retournerais avec plaisir. |
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