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  Petit Combin face NW
participants: Frederic
Alpes Valaisannes
physique bon, psychis bon
conditions mediocre, terrain neige, ciel bleu,
cotation: D III
style: face nord

dénivelé: [+2324] [-2029] 4353m
26ptsar

Consultez les photos
[27-12-2006 15:00] -Bourg Saint Pierre (1632m)
[27-12-2006 17:00] -Boveire d'en Bas(2230m)
[27-12-2006 21:30] -Col de Lâne (3033m)
[27-12-2006 23:00] -Glacier du Petit Combin(2740m)
[28-12-2006 10:00] -Glacier du Petit Combin(2740m)
[28-12-2006 16:30] -Glacier du Petit Combin(2900m)
[29-12-2006 11:00] -Glacier du Petit Combin(2900m)
[29-12-2006 17:00] -Petit Combin (3663m)
[30-12-2006 12:00] -Petit Combin (3663m)
[30-12-2006 16:00] -Boveire d'en Bas(2230m)
[30-12-2006 17:00] -Bourg Saint Bernard (1927m)

[Bourg Saint Pierre |27-12-2006 15:00] - Nous revoilà devant le plat de pates d'avant l'aventure. Je suis pas pressé de partir. Frederic est assez motivé. Le temps est splendide, mais il semble faire un peu froid.
[Col de Lâne|27-12-2006 21:30] - La montée fut longue est pénible, comme toujours par ici, surtout quand il y a de la neige. Frederic pousse un roupillon au sommet du col. La lune éclaire bien. conditions excellentes.
[Glacier du Petit Combin|27-12-2006 23:00] - La fatigue est le froid se fait sentir nous décidons de planter le bivouac ici pour repartir demain. Une soupe est dodo. Mon réchaud a de la peine à marcher.
[Glacier du Petit Combin|28-12-2006 10:00] - Reveil long est pénible, nous sommes en versant nord, est il n'y a pas de soleil l'hiver. Sortir du sac est une épreuve assez pénible.
[Glacier du Petit Combin|28-12-2006 16:30] - Aprés avoir mis 4heures pour tracer jusqu'à la barre de sérac de l'étranglement, nous tombons sur un mur de 25m vertical en glace. La glace est cassante. Conditions mauvaise. Nous tentons de forcer le passage au lien de le contourner. Mauvaise idée. Il est 1500 quand je plante la lunule est déséquipe le mur. Le mur vertical avait tendance à partir à rebours et la glace pourrie, comme du cristal de jeanne, pas celle qui fut brulé par les roast-beefs, mais celle de Darc. Nous plantons le second bivouac sur le coté NE du sérac. Cette fois je creuse un sarcco, pas en l'honneur du faux napoléon frouze mais plutôt en référence aux égyptiens. Une fois installé c'est la popote, une soupe est des pattes. Il faut 1h pour faire fondre de la neige et 1heure pour la faire bouillir, le tout en sautant a pieds joint les poches remplir des bombonnes de gaz à réchauffer. Enfin un repas bien cool ou t'évite de t'assoir parce qu'assis on peut pas remuer les pieds, et peu bruyant parce qu'il n'y a qu'une chose dans la tête des invitées: plonger dans son sac de couchage en ayant pissé toute l'eau possible pour ne pas avoir à se réveiller la nuit. Voilà pour l'ambiance, le second bivouac c'est le plus dur, après celui la tout vas bien, les autres peuvent s'enchainer sans problème car on est devenu un esquimau. A condition bien sur de ne pas être gelé avant la troisième nuit. Détail important pour la suite...
[Glacier du Petit Combin|29-12-2006 11:00] - Comme je le disais auparavant, le plus dur c'est le reveil. Alors lorsque frederic est sortie du lit, j'avais déjà marcher 30km sur place et pu tasser la neige du campement pour qu'un f16 puisse venir nous livrer des croissant. Evidemment cela avait était fait au detriment de la chaleur, au détriment je veux dire dans l'espoir récupérer la chaleur perdu après avoir du sortir du sac pour soulager matinalement une faiblesse de prostate. Enfin voilà, c'est l'heure du départ.
[Petit Combin|29-12-2006 17:00] - Cette fois on a pris la voie la plus simple sans prétention. Malgré cela se fut une vraiment pas une sinécure. Pour arriver au mur final il a fallut tracer dans une neige mauvaise. Puis arriva le mur final, 200m de glace à 50. La montée fut expédié en corde tendu avec minimum de pause. Entre deux passage de l'hélico, je m'imagine qu'au dessus de nous ils sont en train d'installer des tables pour un banquet, que les bouteilles de champagne n'auront pas besoin de glace, que j'ai bien fait de ne pas manger aujourd'hui car le festin sera encore plus délicieux et que j'aurais plus de place pour m'empiffrer. L'arrivée au sommet est tout autre mais nous sommes heureux de revoir le soleil, même si celui ci se couche déjà. Après avoir hésité à redescendre immédiatement, je décide de planté le dernier bivouac. UN bivouac sur un sommet c'est toujours un grand truc, un spectacle magnifique a réveil, un truc qu'il faut vivre pour savoir à quoi ça ressemble. Cette fois impossible de faire prendre les réchaud, de plus une fois le soleil couché c'est le sauve qui peu dans son trou. La faim et la soif ne me dérange plus. Etre allongé et au chaud c'est tout ce que je demande. Vers 20h frederic me demande si mes pieds vont bien, il a l'orteil noir. Ainsi cela mais un terme à l'odyssée, on a enfin une raison pour redescendre demain à la première heure. Mais pieds sont froid mais c'est pas nouveau ils le sont depuis le second jours.
[Petit Combin|30-12-2006 12:00] - Réveil à 600 j'assiste au spectacle d'une aube nouvelle. C'est ça. Le soleil réchauffe peu a peu le sac créant une atmosphère agréable. Je suis dans mon salon, bien au chaud assistant au plus beau spectacle du monde: La lumière d'un jours nouveau, qui annonce une journée ensoleillé.
[Bourg Saint Bernard |30-12-2006 17:00] - Nous voilà de retour à la voiture. La première hivernale est terminé. Après un passage aux urgences j'irais tremper mes pied dans l'eau chaude d'un bon bain. l'hiver donne à la montagne une dimension retrouvée, il y a les ballades de l'été, les course de saison, puis il y a les hivernales sauvages, en dehors du confort des refuges où les difficultés ne sont pas instantanés et questions de capacités physiques ou techniques. Non, les difficultés sont dans la durée, sur la longueur l'isolement, la solitude la volonté, le moral, l'expérience.Alors que je fini de lire les grands jours, je me laisse a penser que l'impossible est bien là, toujours vivant, et qui nous attend.