| Zermatt / Verbier solo Alpes Valaisannes style: snowboard dénivelé: [+3805] [-3888] 7693m 30ptsar Consultez les photos [02-04-2006 17:00] -Zermatt (1605m) [02-04-2006 18:00] -Zmutt(1936m) [02-04-2006 19:00] -Stafelalp(2200m) REFUGE [02-04-2006 21:00] -Schoenbielhütte(2694m) REFUGE [03-04-2006 08:00] -Schoenbielhütte(2694m) REFUGE [03-04-2006 11:15] -Col de la Tête Blanche (3580m) [03-04-2006 12:00] -Tête Blanche (3799m) [03-04-2006 14:15] -Cabane de Bertol(3311m) REFUGE [03-04-2006 15:50] -Col de Bertol (3268m) [03-04-2006 17:45] -Arolla(2000m) [03-04-2006 20:00] -Montagne d'Arolla(2456m) [04-04-2006 07:15] -Montagne d'Arolla(2456m) [04-04-2006 08:30] -Pas de Chèvres (2855m) [04-04-2006 11:30] -Rochers du Bouc(2580m) [04-04-2006 15:30] -Rosablanche (3336m) [04-04-2006 17:30] -Col de Momin (3000m) [04-04-2006 19:00] -Col de la Chaux (2940m) [04-04-2006 20:00] -Les Ruinnettes(2192m) [04-04-2006 21:00] -Verbier (1522m) [Zermatt |02-04-2006 17:00] - Reveil Lausanne tranquile, départ train tranquile, beau temps chaud et sans mon surf le sac est vraiment léger. Un tour au MacDo et à la coop après avoir traversée deux fois Zermatt, histoire de garder la tradition. [Stafelalp|02-04-2006 19:00] - J'arrive alors que le patron est les charmantes serveuses font la fermeture, je prend une rivella et un morceau de tarte. Ils redescendent a zermatt, moi je monte. Le patron me dit qu'aprés 8h de boulot en haut, il est content de retourner en ville. [Schoenbielhütte|02-04-2006 21:00] - Longue montée que je connais bien maintenant. Le temps se couvre. Je remonte sur la moraine de droite, c'est plus long mais je connais mieux et de nuit c'est plus simple. J'arrive au refuge, j'entre je dis bonjours puis je m'installe dans l'indifférence totale. Personne ne fait attention a ma présence. 4 groupe 6-2-4-4 finissent leur preparations. Je me rappel les soirée d'aprés repas et d'avant course dans les refuges avant. Cette ambiance tendu est preceptible mais pour moi a present c'est le quotidien, la maison quoi. Je m'appercoi du décallage que ses deux année ont causé entre moi et les terrestres. Je sent également l'attention des guides qui savent parce qu'il sont aussi passé par la est qui aimerait parfois retrouver pour un moment cette periode vagabonde de leurs vie. Il y a aussi l'inquiétude de se voir piquer la vedette face aux clients. C'est tout un petit monde avec les alpiniste pour qui je suis celui qu'il n'arrivent pas vraiment à positionner dans leurs sacro sainte echelle de valeurs fou ou pro ? meilleur ou inconscient ? malade ou doué ? bête ou frimeur ? Puis tout le monde va se coucher, je reste alors avec la gardienne qui croyait que j'étais dans un des groupes. J'explique alors ma situation et aussitot elle m'offre le couvert et du thé excellent. C'est un veritable festin, un soupe de grand mére comme on en fait plus, la totale avec des portions gargantuesques. Dehors il neige. J'accepte sans me faire prier l'hospitalité. Encore une fois Zermatt la classe, comme d'hab mais la j'ai l'impression d'être bichonné. Je nourri les chocards et les alpin me nourissent. Je m'endors comme un loire avec mission de reveiller la gardienne a 530. [Schoenbielhütte|03-04-2006 08:00] - Réveil 500 avec une bonne avance pour ne pas manquer à ma mission. Mais déjà j'entends du bruit dans le couloir. 530 je decide de sortir, j'ai dormi du soleil de la marmotte avec l'envie de parcourir le printemps à pleine dents. Y a quelquechose de sargans et de Mels dans l'air, je me rappel les fameuses ordonnance de reveil chez les officier avec le rituel phrasé du temps variable ciel variable. Puis le petit dejeuné, et la plonge. Si je dois pas mal à notre armée une chose que j'y aurais appris et qui me fut utile durant toute ma vie c'est le ballayage en quantité industriel et la plonge, deux activitées qui prirent plus de la moitié de mes deux ecoles de recrue. Pour certain y a eu le drill au FM90 ou les dinner fac, pour moi se fut la plonge et le nettoyage. Mais avec le temps je constate qu'il s'agissait d'une benediction. De toute facon on puni ceux qu'on aime n'est-ce pas msieur maroj Gobyr. Je quitte le refuge avec regret, tout le monde est parti, la gardienne peut retourner se coucher afin d'etre en forme se soir car elle attends 30 personne. Je la remercie et depart. Les alpiniste attaque deja la montée sur tete blanche. Durant la nuit il a posé 20cm de fraiche, j'apprecie la bonne trace faite par les deux de tete. Schuss wanda et a bientot. [Tête Blanche|03-04-2006 12:00] - MOntée d'une traite, pas de pause, avec ce que j'ai dans le ventre je peux marcher 3 jours d'afilé. J'ai plus mangé hier soir que durant toute la semaine derniere. Le temps se gatte, il neige et brouillard, je flane avant de me decider de monter au sommet. un groupe monte sur valpeline, un autre descente sur les bouquetin, une équipe se dirige sur Rossier. Du cotée bertol c'est la pouasse. La trace a disparu. 30 cm de fraiche fraiche. J'ai la journée pour sortir d'ici. derriere moi plus personne le sommet est deserté. Il est temps pour moi de tester mes capacités de traceur, comme les husky qui arrivent a suivre un trace sous 50cm de fraiche et dans le plus complet brouillard. CC'est ce qu'un vieux briscard de liddes appelait "marcher à la spatule". C'es tune technique assez interessante, les yeux visualise un chemin que seul vos pieds ressentent. [Cabane de Bertol|03-04-2006 14:15] - J'ai fait une partie de la trace dans le brouillard en consultant 4x la carte. Pour un premier passage c'est pas mal. Certainement du bol ou alors la montagne me montre le chemin. Je vois dans le blanc comme des chemins de chamois. mystere et halucination, pourtant on m'a pas drogué. J'ai bien failli prendre le col de bouquetin quand meme, seul hic de la journée la montée directe sous l'echelle du refuge bien inutile. derriere moi un groupe de six suisse allemands avec un guide, qui ne se sont pressé de me depasser dans la traversée, mais c'est bien normal car le guide est ses client sont prioritaire dans la haute, on leurs doit l'économie de l'effort. Je prends un bon sandwich fromage. Départ pour arola, je quitte ce magnifique refuge, un peu surpeuplé pour moi. [Arolla|03-04-2006 17:45] - Descente sublime. Rien ne peux alors de pareille il s'agit de quelque chose d'unique. Le décors du mont collon et de sa face nord, la vallée qui remonte sur les boutequin, le pigne, c'est simplement grandiose et si sauvage si brut de nature. Je fais une pause, puis je vais monté sur le pas de chévre pour trouver un bivouac. L'année derniere à la meme heure il fasait nuit noir et déjà j'étais perdu un peu au dessus dans la foret. [Montagne d'Arolla|03-04-2006 20:00] - J'ai trouvé mon abri de luxe. Je remercie celui qui m'offre l'hospitalité. Une phrase au dessus de moi " Si tu tombes reléve toi et ne compte sur personne" aà cotée une corde. C'est bien dans le refuge d'un philosophe que je suis tombé. Cela fait du bien, le mots ont plus de sens la-haut ou la lumiere et la pureté de l'air vous frappe comme l'épée frappe la chair. Je m'installe et tombe comme une masse. Sans boire ni manger. Des images pleine la tete, qui semble ne pas decrocher de tete blanche. [Montagne d'Arolla|04-04-2006 07:15] - Réveil 0600. Je déjeune pas. Pas de thé. Une personne vient de passer en direction du col. Froid, grand beau, ciel bleu. [Pas de Chèvres|04-04-2006 08:30] - Magnifique panorama. C'est mieux de jours et saint d'esprit. Mon dernier passage ici était bien plus chaotique et euphorique. Un groupe de trois filles et un guide toto m'ont dépassé. Elles s'entraine pour la patrouille des glacier la course. L'ambiance de la journée est afiché. Aprés les alpinistes d'hier se sera aujourdhui les sportifs. [Rosablanche|04-04-2006 15:30] - Que de monde durant la descente sur la barma. Tous monte sur les dix. Je decide de les prendres en photos. Tres bonne trace, tres bonne conditions, il fait tres chaud. J'ai joué au yoyo avec les trois filles jusqu'au pied du dernier couloir ou je suis tombé en deshydratation et elles m'ont severement laché. J'ai du sortir le rechaud mais un peu tard, et faire du thé. Au sommet c'est le classique show. Deux hélico qui ouvre le bal de se qui sera trois semaine de preparation pour la course. Un imprssionant touch and go de la roue avant sur le sommet et quelque vol stationnaires. J'avais 30 min de retard sur l'horaire mais j'étais en haut à 3h. Reperage arete sud niquel, la monté peut etre plus sur par ce cotée. La traversée du lac fut cool, la dernier fois j'avais tracé dans 40cn de poudre tout du long, terrible calvaire de nuit. Aujourd'hui tout va bien sauf que j'ai pas pu dépassé les femelles!! trop rapide pour moi. L'ane c'est posé sur le mont blanc il faut rentrer, mais maintenant je suis sorti d'affaire. je vais en profiter un moment. [Col de la Chaux|04-04-2006 19:00] - J'ai quitté la rosa à 1700 aprés un bon thé et une petit colassion. Je suis en tete à tete avec la montagne à nouveau. Le temps se couvre trés vite, les dents du midi se noircisse, le timing est niquel. Plus que de la descente. Je vais croiser les pros des pistes dans leurs engin futuriste. Eux aussi ont la chance de pouvoir connaitre la montagne par tout temps toutes conditions, il finissent par la voir dans toute sa beauté et sa force, assis aux commandes de leurs snowship. Je continu la descente. [Verbier |04-04-2006 21:00] - Au cour de la descente je trouve une pomme fraiche. No comment ! la aussi rien ne pourrais rivaliser avec ce don, pas même girardet. Me voilà arrivé, la pluie arrive. Que dire si ce n'est un silence imagé est admiratif. Que dire de se tracé légendaire? rien à dire. La plus belle course des alpes, au niveau paysage ambiance diversité. La haute route est belle mais la patrouille est reine. Je remercie ceux qui volontairement ou involontairement m'ont offer l'hospitalité. Une conclusion: Le valais est la premiere merveille du monde et la seconde c'est les reines valaisannes. Je retourne vers la troisieme merveille du monde qui est le lac leman. |
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